
Album randos 2018
mardi 20 février 2018
Cliquez sur l’onglet de votre choix puis sur les vignettes
Décembre
St-Laurent-des-Combes
Peyrelongue près du rail |
Lassègue sous toutes ses faces |
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L’église et l’ancien bourg |
À l’origine, la vie du village se situait principalement autour du bourg de l’église, mais au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, elle s’est déplacée, avec l’arrivée du chemin de fer, vers Peyrelongue, en bas du coteau. On y retrouve l’école et la mairie, ainsi que la salle des fêtes installée dans l’ancienne gare.
Le territoire de la commune fait partie de l’aire d’appellation "St-Émilion".
Moulon Sud
Le circuit après un petit crochet par la tour d’Ansouhait(e), passe par le joli hameau des Doumens, Bourbon et atteint le territoire de Tizac-de-Curton et notamment la Brède au bord du Canaudonne, puis au pied de Bellevue, retour par les Faures vers le bourg avec de très belles vues sur la vallée de la Dordogne où l’on peut même apercevoir le château d’eau de St-Aignan. Nous cheminons principalement au milieu du vignoble sauf dans la vallée du Canaudonne où nous traversons cultures et prairies.
La tour d’Ansouhaite |
Début du circuit |
Autour du hameau "Les Doumens" |
Moulon et la Dordogne |
La tour d’Ansouhaite est une de ces maisons fortes qui furent fondées en très grand nombre, entre les XIIIe et XIVe siècles en Aquitaine et dans le Gers...➨ lire la suite Le château Monlau, aperçu au loin, surplombe la Dordogne et fait face à St-Émilion. Vignoble de 25 ha produisant du vin rouge et un peu de blanc ➨ pour en savoir plus |
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Autour de Bellevue |
Vue sur le cht Pavie |
Vue vers le tertre de Fronsac |
Vue sur Libourne |
Dans Tizac-de-Curton, en haut d’un coteau, domine la maison noble de Bellevue, construite sur le modèle du presbytère dudit village. | |||
Retour vers Moulon |
Le bourg de Moulon |
Novembre
Porchères par Billard
Nous nous éloignons ensuite de la rivière, traversons la route Coutras-Montpon pour nous diriger en zone boisée, vers le château de Billard. Point de château visible à cet endroit, mais une levée de terre ceinte de fossés qui témoigne de la présence d’une motte castrale antérieure vraisemblablement à l’an mil : ➨ pour en savoir plus . . .
Retour à travers bois et prairies vers la départementale, direction le château de Cholet avec traversée du domaine qui aboutit le long du canal près du moulin de Porchères : ➨ pour en savoir plus sur ledit moulin . . .
Un silex taillé géant a été trouvé à Chollet. C’est le plus gros et le plus grand du monde avec 52 cm de longueur et un poids 12 kg ! On peut en admirer une copie dans la première vitrine du musée d’Aquitaine à Bordeaux.
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St-Christophe-de-Double
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Octobre
Saint Aigulin
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Dans ces tourbières, on peut y trouver notamment la cistude d’Europe, la loutre, ou encore le vison d’Europe. Dans cette forêt on extrait de l’argile et du kaolin.

Montussan
Encore une belle balade sous un ciel bleu, aux couleurs de l’automne. Montussan, aux portes de Bordeaux, offre beaucoup paysages préservés, vallonnés avec de très belles vues sur le vallée de la Dordogne. Alternance de prairies et de vignes : nous sommes en Entre-2-Mers, des villages tranquilles et un habitat dispersé en pleine campagne. Des zones pavillonnaires "poussent" cependant aux alentours du bourg de la commune. Montussan est à 18 km de Bordeaux, sa population est passée de 1000 habitants en 1970 à 3000 aujourd’hui.
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Partant de Burdigala, cette voie passait, entre autres, à Montussan, Varatedum (Vayres), Fronsac, Galgon, Savignac de l’Isle, Bonzac, Guîtres, Corterate (Coutras), Porchères, Cunnaco (St Vincent de Conozat) et aboutissait à Vesunna (Vésone ou Périgueux).
Le château Puymiran est une ancienne maison noble dépendant autrefois du fief de La Motte (actuel château Lamothe), il est constitué d’un corps de logis rectangulaire et encadré par des bâtiments d’exploitation. Il héberge actuellement une pension de chevaux et une écurie de compétition.
Le château Fonchereau : nous sommes passés le long de cette propriété de 30 ha de vignes acquise par des investisseurs mexicains. Fonchereau est une ancienne maison noble dépendant également du fief de La Motte.
Le château Freyneau : domaine de 45 ha de vignes. Le château a été construit à la fin du XIXe siècle.
L’église St-Martin de Montussan : construite en 1903. On note comme éléments remarquables : une statue en bois doré et une cloche de 1741 classée.

De Malfard à Bonzac
Nous avons dû écourter notre périple faute de temps : RDV prochainement sur les routes de Bonzac pour passer par les châteaux de Perrin-d’Hoge, Laroque-Peyraud et un petit crochet par le pont de St-Denis vers l’église et le château de Bômale.
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![]() TV7 à Malfard : architecture, histoire, fête des vieux métiers |
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L’histoire du château Malfard : ➨ Pour en savoir plus, suivez ce lien. . .
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Château de l’Arc |
L’Orangerie du Cht La Grave |
Château de La Grave |
Château Trincaud |
Abzac - Coutras
Abzac, un peu d’histoire : André Garde a mis à jour un site préhistorique qui daterait du 4ème millénaire avant Jésus-Christ, au lieu dit le Pétreau. Le nom de la commune viendrait du propriétaire (Avitius ou Avitiacus) d’une villa gallo-romaine.
En 1353, Raymond Vicomte de Fronsac, seigneur d’Abzac, prend le parti des français contre le roi d’Angleterre. Le château est pris et rasé. Au début du XVIIème siècle, il est reconstruit dans son aspect actuel. Vers 1780, le Moulin d’Abzac est construit tel qu’il existe toujours.
L’église Saint-Pierre d’Abzac paraît avoir été primitivement la chapelle du château. Une église romane fut construite par la suite, elle fut remplacée vers 1860 par l’église actuelle durant l’époque où sévit le cardinal Donnet. Son orientation est inversée par rapport à celle habituelle de la plupart des églises.
Dominant la vallée de l’Isle, Abzac a une population de 1750 habitants.
La mairie d’Abzac |
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Bcp de ronces envahissantes ! |
Sorgho & maïs en palus de Coutras |
L’ancien Presbytère construit au 18ème siècle, appelé alors le « Petit Évêché » à cause de la qualité de son architecture, fut transformé en école de garçons ; c’est aujourd’hui la Mairie d’Abzac. | |||
La cartonnerie d’Anglade |
Château d’Anglade |
Moulin et château autrefois |
Cyprès chauves entre Isle et canal |
Le moulin à grains d’Abzac est mentionné dès 1480. Il faillit devenir fabrique de canons durant la révolution, puis il fut, au XIXe siècle, loué à la famille Calvé qui y installa une huilerie jusqu’en 1887 avant son déplacement vers Laubardemont. Le site abrita une centrale hydro-électrique et en 1927 s’y installa une cartonnerie toujours en activité. Le moulin se visite avec le château uniquement les week-ends, les jours fériés et au mois d’août sur rendez-vous. (Extrait de Gironde tourisme) |
Septembre
Boucle de Charlemagne - St-Michel-L’Écluse-et-Leparron
Voyage en forêt de la Double
La rando traverse bien évidemment beaucoup de bois mais aussi des zones défrichées composées de vastes parcelles souvent mises en culture. Compte tenu de la sècheresse de la période précédente, nous n’avons pas rencontré de zones humides, quelques étangs et des cours d’eau souvent à sec.
Enfin nous avons aperçu quelques parcelles de vigne et un ancien viticulteur qui nous a confirmé que nous étions en zone d’appellation Cognac (Bois ordinaires).
La forêt de la Doubles (en vert vif) |
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Vaste zone issue de défrichement ? |
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Délimitée par l’Isle au Sud et la Dronne au Nord, la Forêt de la Double est une région forestière du Périgord qui s’étend sur quelques 50 000 hectares. De longue date, l’homme a fait de cette terre secrète, couverte de pins maritimes, de chênes et de fougères, un univers de légendes, dont s’est inspiré Eugène Leroy, l’auteur de Jacquou le Croquant, pour écrire « L’ennemi de la mort ». Réputée pour être inhospitalière, avec ses marécages insalubres et ses sous bois sombres, la Double a longtemps offert ses arbres aux tonneliers, charbonniers, potiers ou encore verriers de la région. La Double, c’est aussi l’habitat traditionnel avec la maison doubleaude, faite de torchis et de toits de chaume, remplacés au cours du 19ème siècle par la brique et la tuile plate, puis aujourd’hui par la pierre. Après des siècles passés entre aisance et pauvreté, la Forêt de la Double retrouve aujourd’hui une certaine sérénité, une reconnaissance et offre des atouts incontestables : nombreux sentiers de randonnée (pédestres et cyclo-touristes), baignade avec le vaste étang de la Jemaye situé en plein cœur de la forêt, sans oublier la chasse et la pêche. (Extrait du site de la mairie de Montpon-Ménestérol) |
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Le Chalaure à sec ? |

Boucle des 2 écluses - Le Pizou
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Départ de la place centrale où nous remarquons une belle bâtisse qui semble inhabitée, direction la sortie nord du bourg où nous longeons une ancienne usine de chaussures depuis longtemps abandonnée ainsi que la maison de son ancien propriétaire, puis nous traversons une cité nouvellement sortie de terre, un petite zone de maïs et nous atteignons une partie boisée et le bord de la rivière. | |||
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Lugon et l’Ile du Carney
Pardaillan au milieu des vignes |
Cabane de vigne et son puits |
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Cht Tour de Bellegarde |
Cht de Pardaillan |
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Dans le bourg de Lugon |
Cave viticole de Lugon |
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Dans le bourg de Lugon |
Église St Genès de Lugon |
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Août
Saint-Michel-de-Fronsac
Francarney |
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La Dordogne et sa vallée |
Cht de la Rivière |
La Dordogne et sa vallée |
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Allée du cht de la Rivière |
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Autour du cht de l’Escarderie |
Histoire d’eau |
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Château du Gazin |
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Cubzac les Ponts
Du port de la Dordogne, direction le pont routier avec visite sous la rampe d’accès nord, puis direction le bourg de Cubzac avec un petit détour par les jardins de la mairie et les ruines du château des 4 frères Aymon. Escapade au-delà de l’autoroute et de la ligne LGV par Hourcade, retour par Calonge, Timberlay, les faubourgs de St-André-de-Cubzac, nous rejoignons le GR 655, le moulin de la Racade et nous passons sous le pont ferroviaire pour retourner au Port.
Des choses fort intéressantes à voir, un tracé varié : campagne, bord de rivière, mais aussi zones pavillonnaires.
Ponts routiers |
Sous la rampe d’accès nord |
Le long de la rampe d’accès |
Jardin de la mairie de Cubzac |
Le pont routier de Cubzac construit par Gustave Eiffel entre 1879 et 1883 a une longueur de 1545 m, et une longueur de travées de 553 m. Il est divisé en 8 travées. Le pont de Cubzac fut construit, en remplacement et sur les bases de l’ancien pont suspendu (construit lui-même en 1836) et qui avait été emporté par une tempête. Ce pont fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale puis rebâti en 1946-1947 par Jacques Eiffel, le petit-fils de Gustave Eiffel. Sa rampe d’accès est supportée par des arcades de pierre qui, vues de dessous, ont une allure de cathédrale gothique. Les travaux de réhabilitation menés en 2016-2017 furent l’occasion de l’aménagement d’une passerelle cyclable en encorbellement sur l’ensemble des ouvrages. |
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Bourg de Cubzac, A10 et LGV |
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Suivez le guide ! |
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Le château des 4 frères Aymon : selon l’interprétation de la chanson de gestes « Renaud de Montauban », un château de l’époque carolingienne aurait été construit par les fils du duc Aymon sur ce piton rocheux de Cubzac, en bordure de la Dordogne. Plus sûrement, la forteresse fut édifiée par Simon de Montfort, comte de Leicester vers 1250. Dès 1250, Cubzac fut attaqué par les barons gascons révoltés contre Simon de Montfort, l’entrée en fut probablement abîmée et l’ensemble fut restauré aux XIIe et XIIIe siècles, ce qui expliquerait la non-symétrie des deux tours, très atypique dans ce type d’architecture. En 1453, pendant la bataille de Castillon, le château aurait été démantelé ? La bâtisse est une forteresse qui culmine la région pendant des siècles. Aujourd’hui en ruine, il ne reste que la porte d’entrée. |
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À proximité de la gare de Cubzac |
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Saint André de Cubzac |
Château Timberlay |
À chacun sa protection ! |
À Cousteau |
CLIC-ICI pour visionner la vidéo |
Retour vers le port de Cubzac |
Le pont ferroviaire de Cubzac : le viaduc d’une longueur totale de 2178 m est composé de quatre sections distinctes : un viaduc métallique de 291 m, le pont principal franchissant la rivière de 562 m (avec sept piles dans le lit de la Dordogne), un autre viaduc métallique en courbe de 600 m, un viaduc courbe en maçonnerie de 725 m (50 arches). C’est un pont à poutres en treillis mis en service en 1886 sur la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean qui permet de relier Cubzac-les-Ponts à Saint-Vincent-de-Paul et de franchir la Dordogne. Cet ouvrage a été construit en 1885-1886 par les établissements Daydé & Pillé (et non Eiffel). Il a été mis en service le 11 juillet 1886 lors de l’ouverture à l’exploitation de la section de Cavignac à Ambarès-et-Lagrave. Il fut détruit par les allemands en 1944, et remis en service en 1946. Entre ces deux dates, les trains en partance de Bordeaux et à destination de Saintes, La Rochelle et Nantes (et vice-versa) étaient détournés par Libourne, Marcenais et Saint-Mariens-Saint-Yzan. |
Juillet
St-Seurin - zone humide l’Aubarède"
avec ADN
Lavagnac - Ste Terre
Au niveau cultural, nous longeons des vignes (avec des attaques conséquentes de mildiou) et aussi des cultures de maïs souvent irriguées. Arrivés à Merlande (commune de Vignonet) nous quittons les bords de rivière pour nous diriger vers le sympathique hameau de Dartus, puis la Vergne et les étangs de Brondeau où après un cheminement dans les vignes, nous retrouvons fraîcheur et ombre.
Un obstacle imprévu nous oblige à rechercher une nouvelle voie et à rentrer plus directement que prévu, en court-circuitant le bourg de Ste-Terre : nous avons fait 11km.
Église de St-Jean de Blaignac |
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La Dordogne près de Lavagnac |
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L’église de St Jean de Blaignac est un édifice roman construit sur un site antique réoccupé par une nécropole mérovingienne. Remanié au 13e siècle (façade terminée par un mur-pignon et murs gouttereaux de la nef). Au début du 16e siècle, le chevet est reconstruit et percé de baies flamboyantes. L’église fut fortifiée durant les guerres de Religion. La sacristie date de 1653. Derrière le grand retable se trouvent cachés les aménagements de la partie gothique : décor ouvragé du chevet et décor peint de la fin du 15e siècle. | |||
Château de Blagnac à Cabara |
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Port de Vignonet |
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Le château de Blaignac ou Blagnac, est mentionné dès le XIIIe siècle, après avoir appartenu aux seigneurs de Blaignac et de Rauzan au Moyen-Âge. Il passe aux Jaubert de Barrault en 1628. Les deux frères Jaubert de Barrault, Antoine et Jean, décident de remplacer la forteresse médiévale par un château, selon la mode de l’époque, il comprenait un pavillon d’entrée couvert d’un dôme en ardoise surmonté d’un lanternon. Sous la Révolution, vendu comme bien national le château est en partie rasé en 1791. Au XIXe siècle il est reconstruit avec un corps de logis flanqué de deux pavillons carrés à deux niveaux et surmontés en partie par un troisième formant une tour. Dressé sur le coteau dominant la Dordogne, le château domine aujourd’hui la petite cité de Cabara. | |||
St Émilion à l’horizon |
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Vignonet (576 vinitais-ses et 415 ha) est une commune située sur le bord d’une boucle de la Dordogne, faisant partie de la juridiction et de l’appellation de Saint-Émilion. Le port de Vignonet est au lieu-dit La Cale depuis au moins le début du XVIIe siècle. Parmi les marchandises débarquées ou embarquées figurent les pierres. Un chargement de pierre de Saint-Émilion est attesté en janvier 1620 pour la construction de l’Hôtel Pichon, cours de l’intendance à Bordeaux. Des travaux d’amélioration pour faciliter le débarquement sur les pavés de La Cale des marchandises, furent réalisés en 1929. Le port de Vignonet est un point de vue panoramique exceptionnel sur le demi-cercle que décrit la rivière dans ce paysage. L’Église Saint-Brice fut construite au XIIe siècle. Son entrée est précédée d’un porche ou ballet autrefois fréquents dans les églises du sud-ouest. La façade est quant à elle formée d’un mur clocher. Cette église possède plusieurs éléments romans. En 1854, la nef et le sanctuaire sont voûtés en briques et plâtres. Semblable à la nef de l’église de Saint-Terre, des peintures à fresques décorent le sanctuaire et sa voûte. L’Église abrite un retable du XVIIe siècle. La distillerie industrielle, fut lancée en 1940 par un producteur artisanal de liqueur. Les marcs de raisins et autres lies de vin y sont traités. |
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Étang de Brondeau |

St-Émilion par Angélus
Angélus 1er grand cru classé A |
Grand Mayne Grand cru classé |
Ste Marie de Mazerat [3] |
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Lapouyade - Jean de Vaux
La cabane de Corbineau |
Calluna vulgaris en fleur |
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C’est la fête |
autour du four |
Équipement pour |
Vieille maison |
Supplément sur le village de Lusseau, commune de Maransin, à proximité du circuit de Jean de Vaux :
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Val de Virvée
Val de Virvée est, depuis 2016, une commune nouvelle issue du regroupement des trois communes de Aubie-et-Espessas, Saint-Antoine et Salignac. La commune compte 3 400 habitants appelés les Albins.
À la Révolution, la paroisse St-Martin d’Aubie devint la commune d’Aubie et son annexe, Saint-Pierre d’Espessas, devint la commune d’Espessas. En 1813, la commune d’Espessas est rattachée à celle d’Aubie qui devient Aubie-et-Espessas.
St Antoine occupait 18 ha pour 400 habitants. Construite au XIIIème siècle et fortifiée au XVIIème siècle, l’église est dotée de deux nefs et d’un clocher pentagonal en forme de donjon appuyé sur la façade ouest où se trouvent des échauguettes. Les fidèles venaient en pèlerinage à Saint-Antoine le 17 janvier pour demander une guérison miraculeuse du mal des Ardents.
Tiens ! Encore un bicou... [4] |
La poste à Salignac |
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Il y avait une poste à Salignac, située sur la grand’rue (D10) au début du XXe siècle, elle migra rue de l’église avant de disparaître. Sous l’occupation, le maire de Aubie et Espessas fit construire une piscine découverte, afin d’empêcher les hommes valides de la commune d’être envoyés au Service du Travail Obligatoire (STO). La piscine, ainsi achevée en 1943, est devenue après la piscine de la rue Judaïque à Bordeaux une des plus vieilles piscines de Gironde |
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Le lavoir d’Espessas |
À Espessas |
À Aubie |
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Lavoir d’espessas est situé à l’entrée du village. Il est couvert et il est typique de la Haute Gironde et du pays gabay, avec la fontaine également couverte d’une voûte en berceau. Il a été restauré récemment. L’église Saint-Pierre-ès-Liens d’Espessas est une église romane datant du XIIe siècle et fortifiée postérieurement, avec notamment une surélévation du chœur. « Elle a échappé aux architectes restaurateurs [5] du XIXe siècle et conserve donc encore une très forte identité romane », indique Bernard Larrieu spécialiste de Léo Drouyn. L’église Saint-Martin d’Aubie a été édifiée en 1272, par les Templiers. Comme sa voisine du prieuré d’Espessas, elle accueillit de nombreux pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est une église romane qui a été retouchée et restaurée en 1878. |
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Retour à salignac |
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L’église paroissiale Saint-Pierre de Salignac est de style roman. Sa construction débuta au 12e siècle, puis elle fut modifiée aux 15e, 16e et 19e siècle. Cette église s’élève sur la base d’une chapelle du Moyen-Âge dont il reste une voûte datée de 884. On suréleva et on fortifia le chœur et aussi les clochers qui se trouvent sur les bras du transept : celui du nord ayant été de plus surmonté d’une flèche gothique. [6] A l’intérieur, une toile représentant "Saint Nicolas et les trois petits enfants" peinte au XVIIIème siècle, le retable et le maître-autel du XVIIIème siècle sont classés. Elle dépendait, jusqu’à la Révolution Française, du Fronsadais dont le Duc de Richelieu était le haut dignitaire. La commune reste à vocation agricole et viticole. |

Fronsac
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Port du Noyer - Palus d’Arveyres
Au début de notre périple, nous avons tout d’abord une belle vue sur Fronsac et en particulier le tertre.
À travers un paysage de prairies et de vignes, nous admirons un beau patrimoine bâti assez dispersé et à l’architecture très diversifiée. Nous croisons l’autoroute, la voie de chemin de fer et son viaduc, ainsi que la route de Bordeaux. Nous passons à proximité de lieux dits aux noms « originaux » : le Négrot, Cache-Cocu, Mouillecul, Cugnefesse ! Paysage plat, trajet avec un pourcentage assez conséquent de route, mais l’environnement paysager et bâti, par son originalité et sa variété, vaut le détour.
Château |
La Capelle |
Du côté de Fronsac |
Cabaret des oiseaux |
Château la Capelle : propriété familiale de 40 ha en appellation Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Le château est une demeure bourgeoise du XIXe siècle. Au loin on peut admirer le tertre de Fronsac avec au sommet la « folie » du maréchal de Richelieu, qui fut le théâtre de fêtes galantes dont l’écho propagea le renom des vins de Fronsac à la Cour de Versailles. À cet emplacement, dit-on, Charlemagne avait créé une place forte où fut érigé ensuite une puissance forteresse qui sera rasée au XVIIème siècle. Elle était le siège d’un puissant duché qui s’étendait jusqu’à Coutras et aux limites de la Dordogne. | |||
Vente directe de viande |
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Le château Brondeau, belle bâtisse (fin XVIIIème) et propriété viticole d’une surface de 13 ha, appartenait à la famille Audy depuis 1900. Il a été acquis en 2016 par un groupe chinois qui possède également le château Perrin d’Hoge à Bonzac, et 55h de vigne du château Cazat-Beauchêne à Petit-Palais et Cornemps. Le château Bozelle, très belle bâtisse également, en cours de rénovation, possède un vignoble de 22 ha, sur plusieurs appellations. |
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"Villa" en bord de Dordogne |
Le pont de pierre de Libourne |
Ancien chai au Port du Noyer |
Résidence de bord de Dordogne |
Juin
Moulin de Charlot - Boucle Nord
« Marcenais 10 mn d’arrêt » |
Gare de voyageurs |
Gare de marchandises |
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Tayac - St-Cibard - Francs
Tayac : près de l’église |
L’église |
de Tayac |
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La petite commune de Tayac a une population d’environ 150 habitants plutôt en diminution. L’église romane au milieu des vignes date du XIIe siècle. En 1893, fut découvert sur le territoire de la commune un important trésor d’époque gauloise. Il était constitué d’un torque, de petits lingots, de fil d’or et de divers statères et représentait environ 4 kg d’or. En grande partie dispersé et fondu, ce qu’il en reste est exposé au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de France. L’activité principale du village est la viticulture produisant des vins de l’appellation Francs-Côtes de Bordeaux. | |||
Vers Puyfromage |
Le savonnier de Puyfromage |
Le château Puyfromage |
Petit cimetière hors du bourg |
Le château Puyfromage situé sur la commune de St-Cibard, est une propriété viticole et également un lieu d’histoire. Situé sur le 2e point le plus haut de la Gironde, le château fut édifié à la fin du XVIe siècle, à proximité d’un donjon du XIe siècle et d’un colombier royal toujours visible. Le nom étonnant du lieu est hérité d’un épisode de la guerre de Cent Ans. Les troupes anglaises attendaient des signaux de fumée émis du donjon au bord du plateau, " from edge " (du bord). Terme qui se se transformât en... "fromage" ! Les 45 ha de vigne produisent des vins de qualité notable en appellations Bordeaux Côtes de Francs et Côtes de Castillon. | |||
Vers St Cibard |
L’église de St Cibard |
À St Cibard |
Église de Francs |
La petite commune de St-Cibard est située sur la ligne de crête séparant les vallées de la Dordogne et de l’Isle. Elle a une population d’environ 200 habitants et fait partie de la communauté de communes du Grand St-Émilionnais (comme Tayac). L’activité principale du village est la viticulture produisant des vins de l’appellation Francs-Côtes de Bordeaux. L’Église romane du XIIe siècle dédiée à Saint Cibard un moine ermite du Ve siècle venu s’installer aux alentours. Elle se caractérise par son pur style roman, mais une surélévation en style gothique lui donne une originalité rare dans la région. | |||
Le petit bourg de Francs |
Le château |
de Francs |
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Lors de la bataille de Vouillé, Clovis s’empare de l’Aquitaine. Un détachement de l’armée franque établit son camp en ce lieu qui fut dénommé « Ad Francos » et devint par la suite « Francs ».
La petite commune a une population d’environ 200 habitants et fait partie de la communauté de communes du Grand St-Émilionnais (comme Tayac et St-Cibard). L’activité principale du village est la viticulture produisant des vins de l’appellation Francs-Côtes de Bordeaux. L’Église St-Martin est de style roman du XIIe siècle. Elle a été reconstruite au XVIe siècle avec ajout de styles gothique et classique. La nef est lambrissée. Dominant le paysage, le château de Francs date en partie du Moyen Âge. Il possède un vignoble de 40 hectares de vignes sur un terroir argilo-calcaire. Il fut une place forte militaire anglo-aquitaine. Une partie du château servait d’habitation seigneuriale, le reste était réservé à 300 hommes de troupe. La famille de Ségur qui avait mis son château à la disposition du pouvoir anglo-aquitain, fut contrainte de le vendre quand l’Aquitaine redevint française. |
La ferme solaire de Petit-Palais et Cornemps possède 45 000 panneaux sur 7 hectares, pour une puissance de 10,3 MW. Un projet lancé par la société Eco-Invest et porté aujourd’hui par Infinity. Capacité du parc photovoltaïque de Gironde : clic-ici... |
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Étang dans les « Grands Bois » au nord de Tayac, à la limite de la zone boisée et du vignoble. |
Galgon par Boutin-Arnaud
Ruines de l’église de Queynac |
Queynac avant... |
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La commune de Galgon fut constituée à la Révolution par la réunion des paroisses de St Seurin et de Queynac. Cette dernière possédait une abbaye templière (puis hospitalière) comme Marcenais, Magrigne, Lalande de Pomerol, Sallebruneau, etc. L’église fut abandonnée en 1790, et vendue à un particulier en 1843. Pour en savoir plus : suivre ce lien... |
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Tu fournis l’Alka Selzer |
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Parsac par Malengin
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Four à pain à Farguet [7] |
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Château Musset |
Parsac, aujourd’hui hameau, fut une paroisse puis une commune de 190 habitants : en 1973 elle fut intégrée avec St-Georges à la commune de Montagne. Ses vins eurent droit à l’appellation "Montagne - St-Émilion".
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Belles bâtisses |
Le château |
de Malengin |
À Maisonneuve [8] |
Sur l’ancien territoire de Parsac se trouve le village de Malengin avec un souterrain refuge, un moulin à eau (en ruine) sur la Barbanne, des carrières de pierres calcaires et de meules de moulins (visitables sur RDV), et les malheureux restes d’un château ou plus exactement d’une maison forte abandonnée depuis le XVIIe siècle. Cette forteresse, à donjon carré, fut construite au XIVe siècle par autorisation d’Édouard III, sur un coteau. Il a appartenu à la famille Lur-Saluces, et est actuellement possession (avec le vignoble voisin) d’un fonds d’investissement étranger et d’une société de négoce, peu intéressés par son sort... |
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Un des nombreux étangs rencontrés |
En revenant vers Parsac |
Vers le sud depuis l’église |
L’église côté sud |
L’église Notre-Dame de Parsac est la 3ème "romane" de la commune de Montagne. Sa construction aurait débuté au XIe siècle, la voûte reconstruite au XVe, avec ensuite de nombreuses transformations. La nef mesure 15m de long sur 4,3m de large, elle est composée de 3 travées. Le clocher carré et massif fut restauré au XIXe siècle. L’intérieur fut restauré en 1953 et complètement rénové dans les années 1990. Des sculptures intéressantes, mais parfois bien abimées, ornent les hauts de chapiteaux de colonnes et les corbeaux du clocher. L’effondrement d’une tombe dans les années 1980, mit à jour un abri souterrain, sûrement antérieur à l’église et incomplètement inventorié. |
Mai
Marcenais Marsas
Joli parcours alternant sentiers et routes, beaucoup d’ombre, car beaucoup de parcours en forêt. A noter un propriétaire qui a barré le sentier balisé et nous a obligé à faire un assez large détour : dans de la forêt et des champs cela aurait été plus compliqué sans le GPS ! De plus au retour nous n’avons pu entrer dans l’église templière de Marcenais : les photos jointes ont quelques jours de décalage.
L’école d’hier et d’aujourd’hui [9] |
Marcenais : imposant corps |
de ferme au village de Roussat |
Galle sur ormeau |
Mais où va-t-on ? |
Marsas - place de la mairie |
Marsas - fontaine lavoir |
Marsas - il y a un siècle... |
Château au bourg de Marsas |
Quand le train passait par Marcenais |
Le moulin de Charlot |
Marcenais - au bord de la Saye |
La gare de Marcenais était un nœud ferroviaire entre Libourne, Coutras et St-Mariens. Elle fut mise en service en 1874 sur la ligne St-Mariens – Coutras par la compagnie des Charentes, rachetée en 1878 par les chemins de fer de l’État. Elle devint une bifurcation lors de l’ouverture de la ligne venant de Libourne en 1887. Le service des voyageurs sera fermé en 1938. Le tronçon de Marcenais à Guîtres fut rachetée par le Conseil Général en 1977 pour le train touristique. |
Près du bourg de Marcenais |
Arrivée en vue |
L’église |
templière |
L’église Notre-Dame à Marcenais est l’unique vestige d’une commanderie templière établie à la fin du XIIe siècle. Elle fut fortifiée au XVIe siècle par les Hospitaliers par l’ajout d’échauguettes et au XVIIIe siècle par la surélévation des murs pour ménager au-dessus de la voûte un refuge, ce qui a fortement modifié son aspect et lui confère une certaine originalité. Dans la vicomté de Fronsac, les Templiers possédaient une petite commanderie qui comprenait les seigneuries de Marcenais et de Queynac (Galgon), ainsi que d’autres établissements de moindre importance comme Magrigne, Larrivau et Chalauze. La commanderie possédait le moulin de Peyrat sur la Saye (moulin de Charlot), et en amont le moulin de Wielh (ou Vieïlh) à Vinet. Elle aurait été ruinée lors de la guerre de cent ans [10] |

Génissac par le Vieux Château
Sur le retour, nous avons rencontré fortuitement, la propriétaire du château : nous avons pris date pour visiter son manoir lors d’une prochaine randonnée à Génissac.
Le Vieux Château [11] |
Vigne "large" |
Elle a trouvé sa voie ! |
Vaches de race bordelaise ? |
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On va où ? |
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Dépendances du Vieux Château |
Arrivée en côte... ! |
Quelques plantes rencontrées au bord du chemin | |||
Orchis pyramidal |
Ophris abeille (orchidée) |
Orchis serapias |
Vipérine |
Orobanche [12] |
Lychnis nielle ou Nielle des blés |
Les Dagueys-Les Billaux-Les Eymerits
Parcours vraiment très agréable mais attention : attaques de moustiques à redouter selon la saison !
« On passe où ? » |
« Par là, Mec ! » |
Hameau des Eymerits |
Puits Gabay [13] |
Petit pont de bois |
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Le long |
de l’Isle |
Fleurs au bord du sentier |
Bornes écosystème |
Les oiseaux de la palus |
Les poissons de la rivière |
Retour vers le lac des Dagueys

Petit-Palais par Cornemps
Arrivée ensuite à Cornemps, pause autour de la chapelle dudit lieu puis direction les Huguets et Biquayre, traversée du ruisseau le Palais, ensuite petit salut habituel à quelques spécimen de l’espèce asine et retour à Petit-Palais.
On va où ? |
Église N.D. de Cornemps |
Intérieur ND de Cornemps |
Autour de l’église de Cornemps |
ND de Cornemps (vue nord) |
Fleurs sauvages au bord du chemin |
Machaon ou Grand porte-queue |
Fleurs non sauvages... |
Pause asine |
St-Pierre de Petit-Palais [14] |
In memoriam |
Avril
St-Martin de Coux
Phalangère à fleurs de lis Anthericum liliago |
Bos taurus Limousine cernée par Ranunculi arvenses !!!! |
Guîtres par St Martin du Bois et St Martin de Laye
Passage par le port de Pommiers, puis cheminement en zone boisée en direction St Martin du Bois. Ensuite montée sur le plateau viticole vers la Caillebosse, de nouveau des bois qui abritent la pause déjeuner, suivie d’une incursion dans Maransin et final en passant par le bourg de St Martin de Laye pour atteindre la gare de Guîtres.
Temps agréable, parcours vallonné, variétés de paysages mais un petit inconvénient : 2 passages sur des départementales.
Port de Pommiers - St-Martin de L. |
Château Montfavier à Bonzac |
Église de |
St Martin du Bois |
Le domaine de Montfavier, paroisse de Bonzac, était un fief appartenant au duché de Fronsac. Il consistait au XVIIe siècle en une maison noble et ses dépendances sur un territoire de 68 ha de vignes, bois, prairies et champs. Montfavier fut reconstruit plusieurs fois et le château d’aujourd’hui n’est qu’un pâle reflet de ce qu’il était avant avec tours, girouettes, murs crénelés pour se protéger des attaques. Les propriétaires à partir du XVIIe siècle et durant presque deux siècles furent les Richon, propriétaires également à Sablons et du moulin de Piet sur le Lary. [15] | |||
Belle restauration |
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Pause repas |
Au long des sentiers |
C’est par où ? |
Quelques belles plantes ! |
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Église de St Martin de Laye |
Villegouge
Orchis pourpre Orchis purpurea Plante vivace à gros tubercules ovoïdes entiers. On la trouve dans les bois et les coteaux calcaires, dans presque toute la France. Floraison d’avril à juin. |
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Château Plain-Point à St Aignan Vin rouge Appellation Fronsac Un peu de vin blanc Production 105 000 bouteilles sur 18 ha Sols argilo-calcaires sur molasse du fronsadais |
Lussac par Picampeau, Grenet, Latour
Nous continuons notre trajet en direction de Bellevue où se trouve un maigre témoignage des bâtiments principaux de la villa gallo-romaine de Luccius qui pourrait avoir donné son nom à la commune. Avant la révolution, la paroisse se nommait St Pierre de Lussac.
La prochaine étape est une cabane de vigne dont la toiture récemment restaurée a déjà été victime, en partie, d’un incendie. Nous atteignons la tour de Grenet (d’environ 17 m de haut) puis direction le village de la Tour et le château Latour-Ségur au riche passé très lié à l’abbaye de Faise et dont l’histoire débuta au moyen âge.
Retour ensuite par Bourdil et le Courlat pour des contraintes de temps. La randonnée a ainsi été raccourcie à 10 km et s’est effectuée uniquement sur le territoire de Lussac.
Château Haut Piquat |
Mégalithe de Picampeau |
Bassin et rigole sur la pierre |
Mégalithe de Picampeau |
Château de Bellevue |
Site gallo-romain [16] |
Puits couvert [17] |
Tour de Grenet [18] |
Cabane de vigne |
Devant Latour Ségur |
Château Latour Ségur [19] |
On est où ? [20] |
"Massifs" de bugle rampant |
Château du Vignon |
Château de Lussac |
Immeubles du bourg |

St-Émilion - Pomerol
Nous pouvons admirer les architectures contrastées des bâtisses (habitations, chais et dépendances) ainsi que la grande tenue des vignes qui doit allier production de qualité et esthétique. Les abords des châteaux sont particulièrement animés, puisque c’est la semaine des primeurs. Le temps couvert nous épargnera cependant la pluie.
Marche et découvertes bien agréables, avec quelques renseignements apportés devant les principaux domaines, mais à éviter par temps chaud : les arbres sont absents !
Chât. La Grâce Dieu des Prieurs |
« Fortin de la Grâce Dieu des Pr. » |
Chât. Cheval Blanc |
Chât. la Conseillante |
Chât. l’Évangile |
Pétrus |
Chât. Gazin |
Chât. Grand Corbin |
St Germain la Rivière
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Villegouge près du tertre de Thouil |
Vues depuis le tertre de Thouil |
Château de la Rivière |
En contrebas du château |
Vue du château vers la Dordogne |
Les premières Clandestines [22] |
Pédiluve à chevaux [23] |

Mars
St-Seurin sur l’Isle
Base de loisirs |
L’Isle et ses |
moulins |
Église de St Seurin |

Montagne
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Moulins |
de Calon |
Bourg de Montagne |
Retour vers le futur à Calon (19 mai 2018) : journées européennes des moulins | |||
Texte |
Orchis bouc [24] |

St Étienne de Lisse
Nous jetons un coup d’œil à l’intérieur de l’église de St Etienne de Lisse, passons devant la chapelle St Faure, le château Jacques Blanc, la chartreuse du château Lassègue (24 ha) nous longeons le bourg de St Hyppolite, puis montée vers les grottes de Ferrand creusées comme un « monument éternel à la gloire du roi Louis le Grand ». Passage ensuite devant le château Ferrand (grand cru classé depuis 2012, 32 ha de vignes) qui appartient à la famille du baron Bich.
Ensuite le château Laroque (environ 40 ha de vigne) : ses origines remontent au XIIe siècle. Il en subsiste aujourd’hui la tour ronde. Le château présente une façade classique, un parc paysagé et un portail majestueux. Puis château Fombrauge : Grand Cru Classé (59 ha). Bernard Magrez en est propriétaire depuis 1999. Enfin le château Cantin (33 ha) situé sur un plateau calcaire, un St-Emilion Grand Cru. Nous terminons par une belle montée avant l’arrivée ! [25]
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Château Laroque et son portail [26] |
Château Lassègue |
Église de St Hippolyte |
Château Fombrauge |
Château Cantin |

Petit-Palais et Cornemps
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Puisseguin - Monbadon
Le temps est couvert, quelques gouttes, un sol humide et lourd par endroits, heureusement un peu de routes peu passagères.
A travers les vignes direction le moulin de Roques, puis toujours à travers les vignes, direction le village de la Plagne où un embryon de légende lui attribue un séjour de la reine Margot (?). Nous descendons ensuite dans un petit bas fond (bois et prairies) qui correspond au passage du petit ruisseau de Coussillon. À l’horizon commence à nous apparaître l’imposante bâtisse médiévale du château de Monbadon. Nous allons peu à peu nous en approcher. Vers Grange Neuve petite pause et discussion avec un berger monbadonnais surveillant la pâture d’un troupeau de brebis laitières des Pyrénées.
Le château de Monbadon, en fait une maison forte (point de donjon), appartenait à la chatellenie de Puynormand. La partie sud est plus récente (17e siècle). La partie ancienne est rehaussée à chacun de ses angles par une échauguette. Aux cours des siècles des ouvertures peu propices à la défense ont été percées. En 1330, le Roi Edouart III d’Angleterre avait autorisé le sieur Indie à construire une maison forte à Monbadon. Au XIXe siècle le sieur Lafaurie-Monbadon en sera propriétaire et les de Monfort au XXe siècle.
Traversée ensuite du petit bourg de Monbadon le long de la petite église romane, classée monument historique, de l’ancienne mairie (avant que Monbadon ne devienne un hameau de Puisseguin), de l’ancienne école [28]. Nous passons devant l’ancienne épicerie restaurant par la rue Gabriel Taïx. [29] Nous prenons ensuite la direction du moulin de Courrech en traversant bois et vignes dans une zone très vallonnée. Nous empruntons également la nouvelle voie Pompéianus [30]. Retour au parking de la cave par Daubois et Bayens.
Très belle randonnée dans un paysage vallonné ménageant de très jolies vues. Beaucoup de variétés : bois, prairies, vignes, petits villages.
Plusieurs autres circuits existent sur cette commune dont une trace de 21 km sur le site "randogps". La randonnée ci-dessus reprend une partie de ce tracé.
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Brebis pyrénéennes |
Château de Monbadon [31] |
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Terrasse du château 09/09/2017 |
Photo 09/09/2017 |
Inauguration - 09/09/2017 |
Inauguration - 09/09/2017 [32] |
Pierre du moulin de Courrech |
Photo 09/09/2017 |
Randonneurs ? Non, NAP ! |
Février
Savignac - Bonzac - St-Martin-de-Laye - St-Martin-du-Bois
Départ habituel devant l’école de Savignac et descente vers l’Isle et le Sillac puis Bonzac. Nous passons devant le château de la Madeleine, nous apercevons (grâce à l’absence de feuilles) le château Payraud et la maison de Feyzet, longeons le château Trincaud, puis Perrin d’Hoge, direction ensuite vers le château Malfard où le propriétaire nous permet la traversée du domaine : une petite halte pour admirer le chartreuse, les dépendances, la chapelle, le vignoble [33]. Retour vers Savignac par le sombre Bois du Pont où serpente le ruisseau la Font du Loup. Passage par le point haut de Savignac : le village de Boyer et sa superbe vue sur la vallée de la Dordogne, descente progressive vers l’Isle et retour au point de départ non sans admirer le « Petit Château » et le château féodal de Savignac.
Tracé de la rando |
Château Malfard |
Premières fritillaires [34] |

Saint Émilion Ouest

[1] Du gaulois cumba « combe, vallé », attesté dans les toponymes. Une combe est une petite vallée, un pli de terrain, un lieu bas entouré de collines.
[2] Elle parait porter le nom de Pierre de Belleyme, cartographe né dans le Périgord
[3] Devenue chai de la Croix de Canon, second vin du château Canon 1er grand cru classé B
[4] Contrairement aux dires de certaines, bicou n’a rien à voir avec une chèvre, mais dériverait peut-être du mot bec (en latin). Quant à certaines de ses significations (notamment en provençal) la morale nous interdit d’en dire plus !!!
[5] Et à leur donneur d’ordres... le cardinal Donnet
[6] Elle est la seule des 4 églises de la nouvelle commune, bien qu’ayant conservé son clocher roman, a n’avoir pu échapper aux œuvres de Ferdinand François Auguste Donnet, cardinal de son état !
[7] Ce four avec façade en fonte, était utilisé semble-t-il par un boulanger. Il appartient au château Farguet, jouxte la Barbanne et autrefois, semble-t-il, le moulin de Farguet. Le jeune fils dudit château nous a commenté l’environnement et la rénovation du domaine, photos à l’appui.
[8] Près d’une ferme abandonnée
[9] Type de bâtiment très répandu, du XIXe siècle : la mairie avec étage en position centrale, séparant 2 ailes avec seulement un rez-de-chaussée. D’un côté les filles, de l’autre les garçons... Aujourd’hui, ne reste que l’école.
[10] Pour en savoir plus, on peut consulter le site des Amis de l’Église Templière de Marcenais.
[11] Édifié en 1354 sur le rebord d’un coteau à pentes raides qui domine la large vallée de la Dordogne. C’est une forteresse constituée d’un quadrilatère ceint de fossés et renforcée sur trois angles par des tours rondes et sur le quatrième par un donjon carré. Un des murs est percé d’une porte avec un pont levis franchissant des douves sèches. Il est classé monument historique et ouvert au public.
[12] Plante herbacée parasite, sans chlorophylle.
[13] Ce magnifique puits gabay se trouve aux Eymerits, commune de St-Denis-de-Pile. Pour le protéger, au vu de son état, son propriétaire l’a recouvert. Ces puits fermés ont été construits par peur de l’empoisonnement de l’eau. Deux populations cohabitaient et se méfiaient l’une de l’autre : les gascons et les gabays. Ces derniers étaient venus du nord (Charentes, Vendée, etc.) pour repeupler le bordelais après plusieurs grandes crises (guerre de cent ans, épidémies, guerres de religion...
[14] Façade de type roman saintongeais, « une des plus célèbres du sud-ouest », de par la richesse de son décor : pour en savoir plus clic-ici
[15] On peut lire à ce sujet : La saga des Richon de Montfavier de Raphaël Benghiat, une publication du GRAHC de Coutras en 2017.
[16] Vestiges (base de murs) de la villa de Luccius au lieudit Bellevue
[17] Puits gabay ?
[18] Construite par Pierre Favereau, grand propriétaire terrien, au milieu du XIXe siècle. Il s’en serait servi pour surveiller son domaine et elle est son tombeau.
[19] Chambres d’hôtes, Spa et salles de réceptions
[20] En arrière plan le château de Terrien : IME de Lussac
[21] Des objets témoignant d’un habitat gallo-romain ont été trouvés à Meyney
[22] La lathrée clandestine (Lathraea clandestina) n’a pas de feuilles, pas de chlorophylle, elle parasite les racines d’arbres : peupliers, saules, aulnes, chênes ou noisetiers
[23] Destiné au nettoyage des chevaux après une journée de travail (fin XIXe début XXe s.)
[24] Sur le terre-plein des moulins, les orchidées étaient piquetées : on trouvait, en outre, de l’orchis pyramidal et de de l’Ophris abeille (voir notre sortie du 16 05 2018 à Génissac)
[25] L’appellation St Émilion c’est : 4 châteaux en 1er grand cru classé A, 14 châteaux en 2me grand cru classé B, 64 Grand cru classé. Les autres sont classés en Grand Cru ou en St Émilion. C’est également une surface de 5 400 hectares sur 10 communes : St-Émilion, St-Christophe-des-Bardes, St-Hippolyte, St-Étienne-de-Lisse, St-Laurent-des-Combes, St-Pey-d’Armens, St-Sulpice-de-Faleyrens, Vignonet, et une partie de la commune de Libourne.
[26] Ce portail est un réemploi : il fermait le jubé de la cathédrale de Soissons
[27] Petite anecdote : lors de la fusion de Monbadon avec Puissegin il y a une trentaine d’années, le territoire de Monbadon ne pu accéder à l’appellation Puisseguin St-Emilion par refus du syndicat des Saint-Emilion... Cette zone resta dans la zone d’appellation Castillon Côtes de Bordeaux (anc. Côtes de Castillon)
[28] Sur un mur une plaque rend hommage à un couple d’instituteurs du milieu du XXe siècle.
[29] Rue baptisée en septembre 2017 et qui rend hommage à un ancien maire, viticulteur à Fongaban et ingénieur président de l’Apave sud-ouest.
[30] Elle rend hommage à un gallo-romain du cru, connu grâce à des couverts d’argent gravés découverts au hameau de Jouanin.
[31] Où plutôt maison forte ?
[32] Inauguration de la voie Pompeïanus et commentaires du maire Xavier Sublett historien et enseignant d’histoire, lors d’une randonnée-découverte de Puisseguin, qu’il animait.
[33] Une vidéo de TV7 commentée par le guide bordelais Yves Simone, pour en savoir plus sur l’architecture et l’histoire de Malfard : > suivez ce lien...
L’histoire de Malfard : > suivez ce lien...
[34] Palus de Savignac, bord de route de Pinson au port
Documents joints
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ASSOCIATION DE RANDONNÉE
MARCHE ET DÉCOUVERTES
Archives
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