Album randos 2019
jeudi 10 janvier 2019
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Décembre
Randonnée du 11 12 2019 Lapouyade - Jean de Vaux par Lusseau |
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Randonnée essentiellement dans les bois, avec peu de dénivelé et surtout sur des chemins de DFCI : donc circuit intéressant lors des périodes avec un excès d’humidité.
La paroisse a souffert de la guerre de Cent Ans et a pour se relever, accueilli de nouveaux migrants du Poitou (Gabays), mais aussi du Béarn, du Pays Basque ou du nord de l’Espagne, qui ont développé des activités variées.
La forêt, à base de Pins Maritimes et de feuillus, a représenté une part importante de l’activité économique pendant le XXe siècle :



Cette forêt très endommagée par la tempête de 1999 et est remise progressivement en état.
L’église paroissiale Sainte-Madeleine est de style néo-gothique. Elle était initialement de style roman mais, dévastée durant la guerre de Cent Ans, elle a été entièrement remise en état au XVe siècle ; elle a été rénovée en 2009.
Lusseau et un étang à Jean de Vaux |
Le four de Lusseau |
Le four de Lusseau, construit vers 1870, est constitué d’une chambre de chauffe voûtée, coulée aujourd’hui sous une épaisse couche de béton. La bouche du four est obstruée par une porte en fer. Four protégé par un appentis en bois recouvert de tuiles canal. Chaque été les propriétaires, Annie et Bernard Bernescut, allument le four pour cuire pain, viandes et desserts au cours d’une fête avec les voisins.
Les Étangs de Jean-de-Vaux étaient, autrefois, utilisés pour la pêche (de truites en particulier), mais aussi comme réserve de sangsues médicinales. Actuellement, ces Étangs sont privés.
Randonnée du 04 12 2019 St Médard de Guizières par le moulin de Lapouyade |
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Appelée « Méard » en 1673, la commune appartient à la chatellenie de Puynormand et à l’abbaye de Faize qui se partagent les droits seigneuriaux, elle s’étire le long de l’Isle et est rattachée au canton de Coutras à la Révolution.
L’église, de fondation romane, a conservé son vieux clocher et son abside classés Monuments Historiques. Deux bas-côtés remontent au XIVème siècle, alors que la flèche du nouveau clocher date de la fin du XIXème siècle (construite sous l’impulsion du cardinal Donnet). L’ancien édifice accueillait sans doute les pèlerins de Compostelle qui devaient emprunter le guât (« gué ») de l’Isle pour aller vers Saint-Émilion. Au hameau de Laborde, la maison de la Dîme possède une porte datée de 1600 et surmontée d’un cadran solaire. Dans la forêt, sur les coteaux, le long d’un chemin menant à l’abbaye de Faize, coulait la fontaine de Banos au sujet de laquelle circulent des légendes locales.
La proximité de l’autoroute A89 dynamise de nos jours la commune.
(d’après le site communal de St-Médard - http://www.saintmedarddeguizieres.fr).
Sous les 2 ponts au bord de l’Isle |
Les villas de la « Prairie de St-Médard » |
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Huilerie du moulin de Lapouyade |
Retour par Catherineau vers la gare de St Médard |
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Le moulin de Lapouyade (anc. La Pouyade) fut moulin à blé, puis minoterie, puis huilerie et également centrale hydro-électrique (depuis 1981). Créée en 1942, l’huilerie GID est aujourd’hui spécialisée dans le négoce d’huiles végétales conventionnelles et biologiques (tournesol, tournesol oléique, arachide, colza, soja, pépins de raisin, olive), la préparation d’assemblages d’huiles de vinaigrettes et le conditionnement (environ 30 millions de litres par an). Elle emploie entre 10 à 19 salariés. |
Novembre
Randonnée du 20 11 2019 Moulin-Neuf par Soubie et la Madeleine des Brandes |
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Départ de l’ancienne gare de Soubie, puis les hameaux du Galant et des Loges (commune de Ménesplet), la Mouthe, la Madeleine des Brandes avec une petite pause à la chapelle de la Madeleine des Brandes, court passage dans Minzac, puis le Cabanaud, arrivée sur la zone des étangs, tour d’un étang maintenant réservé à la pêche. Nous poursuivons vers Gorre, la Brandille et retour à Soubie.
Nous sommes dans la « Forêt » de la Double. La première partie de la randonnée traverse surtout une zone de champs ouverts (notamment des prairies et peu de bois), ensuite on passe vers une zone plus boisée parsemée d’étangs nés de l’extraction de grave et dévolus actuellement, pour certains, à la pêche loisir.
Petit à petit un petit bourg s’est créé entre l’ancienne route nationale 89 et l’Isle. La population de 400 habitants en 1906 est passée à 900 habitants.
L’ancienne gare de Soubie |
Autour de la gare |
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La gare de Soubie : la ligne de chemin de fer Coutras-Périgueux fut inaugurée en 1857, mais les trains ne s’arrêtèrent à Soubie (commune du Pizou à cette époque) que 20 ans plus tard. Son activité entraîna une amélioration du réseau routier pour y accéder. La production des Forges de Coly et les barriques des vins de Minzac et Villefranche de Lonchat constituaient la principale activité marchandises de la station, en plus du transport des voyageurs. La gare sera fermée en 1969. Une école privée fut ouverte, vers 1875, à Soubie pour les élèves venant des villages qui constitueront la future commune de Moulin-Neuf, car trop éloignés des écoles de Minzac et du Pizou. La commune de Minzac manquant de finances pour construire un bâtiment, loua la maison des instituteurs pour y établir ladite école. Un groupe scolaire fut construit, au bord de la route Libourne-Périgueux, sitôt la création de la commune en 1906. |
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La Madeleine des Brandes |
Étangs et hameaux... et la rue Eugène Leroy ! [1] |
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La Madeleine des Brandes : l’origine du pèlerinage remonterait au XIe siècle. Une relique attribuée à Marie Madeleine est conservée dans la chapelle du lieu. Cette dernière fut détruite durant les guerres de religion. La chapelle actuelle est une reconstruction datant du XVIIIe siècle. Le pèlerinage a été restauré dans la deuxième moitié du XIXe siècle. À ses côtés une fête foraine très importante s’est développée. Depuis quelques années, la fête religieuse a été transférée autour du 22 juillet, afin d’éviter les inconvénients dus à la proximité de la fête profane très réputée aux alentours et attirant beaucoup de monde. | ||
« La gravière » |
« La toponymie » |
Randonnée du 07 11 2019 Beychac et Caillau par les Pontons (En complément : sortie du 20/03/2019) |
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Il existe d’anciennes ruines gallo-romaines sur les territoires de Beychac-et-Caillau du coté du "Filotier". C’est au Moyen Âge que se manifeste Cailhau à travers le prieuré du Casteret [2]. Créé en l’an 1040-1050, il dépend des bénédictins de La Sauve-Majeure. Au cours de la guerre de Cent Ans, les paroisses de Beychac et de Caillau tombaient sous l’occupation anglaise. Après cet épisode, les cadres politiques se sont stabilisés permettant aux populations de se développer, de cultiver des terres et de créer de nouvelles richesses.
À la Révolution, la paroisse Saint-Marcel de Beychac forme la commune de Beychac et la paroisse Saint-Pierre de Caillau la commune de Caillau. En 1800, la commune de Caillau est rattachée à celle de Beychac qui devient Beychac-et-Caillau.
Le Tramway de Bordeaux (place Stalingrad) à Beychac-et-Caillau a fonctionné entre ces deux communes entre 1908 et 1949 et sur une distance de 16 km jusqu’à Caillau.(Source : Wikipedia)
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Le château La France est au cœur d’un vignoble de 90 ha en appellation Bordeaux - Bordeaux Supérieur d’un seul tenant (77 en exploitation dont 10 en production de vin blanc sec) qui appartenait à la famille de Quinsac, notaires royaux à Bordeaux sous Louis XIII, ce cru a été détenu jusqu’en 2009 par une compagnie d’assurances puis a été racheté par les Mottet, armateurs bordelais, propriétaires de quelques 200 ha en Gironde. Le château du XIXe s., entièrement restauré en 2004, abrite des chambres d’hôtes et un « gîte rural ». Le Coq : c’est en 2010 que « Le Coq » qui surplombe désormais le vignoble a été inauguré. Créé par le sculpteur Georges Saulterre, cette œuvre de 12 mètres de haut a nécessité plus d’un an de travail. Elle est réalisée selon le système de triangulation cher à Gustave Eiffel, son poids gigantesque (plus de 6 tonnes) repose uniquement sur deux supports, les deux pattes du coq, ce qui est en soi un exploit d’équilibre. Le coq est recouvert de plus de 5000 plumes réalisées une à une en tôle miroir sans que l’on puisse apercevoir la moindre soudure ou le plus petit rivet. |
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L’église de Caillau |
Route de la mairie aujourd’hui et hier |
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L’église St Pierre de Caillau. Les traces primitives de l’église de Cailleau datent du XIème siècle. Elle se compose d’une nef suivie à l’orient par un chœur carré à chevet droit en plus élevé que la nef. Cette église est de fondation romane mais il ne resterait des fondations que le mur septentrional de la nef. Le chœur est voûté en berceau et est séparé de la nef par un arc triomphal. La sacristie fut construite en 1894. À la fin du XXème siècle des travaux de restauration de la nef ont permis de restituer à l’identique le décor peint d’origine. (Source : site de la mairie) Église romane ne gardant d’ancien qu’un chevet droit surmonté d’un fronton à gâble (fronton triangulaire) très obtu.Reste de l’église du XVIIe siècle. À l’entrée du chœur, chapiteau intéressant (deux grosses têtes barbues séparées par des feuilles). (Source : L. Drouyn, Bull. Soc. Arch. 1875) |
Octobre
Randonnée du 30 10 2019 Montguyon par la Pierre Folle |
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L’allée couverte de Pierre Folle est une construction mégalithique érigée il y a 4 500 ans environ, classée monument historique en 1889, elle se trouve sur un terrain privé. L’ensemble, de style aquitain, était recouvert de terre à l’origine en tumulus, et servait de sépulture. Il fait 16 m de long sur 4,2 m de haut. La plus grosse pierre pèse 30 tonnes. Selon la légende, « quand la cloche de l’église de Vaissiac sonne la messe de Noël, elle fait trois tours sur elle-même ». Un dolmen, construit il y a 4 000 ans, est adossé sur sa paroi nord à l’ouest. Les pierres proviennent d’un rayon de 2,5 km. (Source : Wikipedia) |
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Château et anciennes écuries |
Visite du château en 2017 [3] |
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Le château de Montguyon est une puissante place forte dès le XIe siècle. Il appartint aux de la Rochefoucault de 1404 à 1603. Il fut pris par les anglais en 1451, et fut place forte protestante durant les guerres de religion.
Henri de Navarre et Louis XIII y ont séjourné. Au XVIIe siècle il devient propriété des Chabot de Rohan jusqu’à la Révolution. Depuis 1980 aux années 2000, l’ASVPM [4] fait restaurer les écuries du château puis consolider et reconstruire les remparts de la fortification. En2004 l’ensemble du château, et les anciennes écuries sont inscrits aux monuments historiques. Le château est bâti sur un éperon rocheux, il est précédé d’une basse-cour, dans laquelle sont construites les écuries, et d’un pont-levis. Il est constitué d’un corps de logis flanqué d’une tour du XIIIe siècle, remaniée au XIVe siècle, qui aurait eu une hauteur de 50 mètres avec sa toiture ; mais il n’en reste qu’une ruine après l’incendie de 1793. En 1982 un pan du donjon s’est effondré après une secousse tellurique. Les étages avaient des salles carrées qui conservent des cheminées monumentales. |

Randonnée du 23 10 2019 St Aubin de Branne par Naujan et Postiac |
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Randonnée du 18 10 2019 Villegouge puis visite dégustation au château les Millaux |

Randonnée du 09 10 2019 St-Émilion autour du château Soutard |
Château Soutard |
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Nord de St Émilion avant d’entrer dans Soutard |
Panneaux pédagogiques du domaine de Soutard |
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Château Soutard |
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Château Larmande |
Retour vers le bourg de St Émilion |
Septembre
Randonnée du 25 09 2019 St-Denis-de-Pile autour de la Pinière |
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Entre voie ferrée et autoroute |
Goizet |

Randonnée du 19 09 2019 Bayas par le Pont du Muet |
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Randonnée du 11 09 2019 La Barde par les Grandes Landes |
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Randonnée du 04 09 2019 St Émilion par Vachon |
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Château Soutard
Août
Randonnée du 21 08 2019 Maransin par le Pont du Muet |
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La vie économique est liée à la culture de la vigne au sud, (AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur), et par la forêt au nord. À Landournerie, il y a une cave-coopérative viticole. Le bourg accueille quelques commerces. La commune est traversée par le train touristique de Guîtres à Marcenais. Il y avait une gare à Maransin avant la fermeture de la ligne.
L’église paroissiale Saint-Martin est de style néo-gothique, avec un clocher-porche et fut inaugurée en 1867 par le cardinal Donnet. Elle remplace l’église antérieure des Xe et XIIe siècle. Dans celle-ci, une magnifique vierge d’origine inconnue restaurée en 1982. Particularité : elle est orientée avec le chœur vers l’ouest, et l’entrée vers l’est.
Autres éléments remarquables, la Cabane de Corbineau, le château de l’Écuyer, un four à pain fonctionnel à Lusseau, une maison du XVIIe siècle à Sepeau...
Maransin : le bourg, une cabane, la voie ferrée Coutras-Cavignac... |
Le Pont du Muet et une palombière à proximité |
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Près du Pont du Muet le long de la voie ferrée |
Ce boviduc fut construit en pierres de taille sur une longueur d’environ 25m, situé sous la voie de chemin de fer et au-dessus du ruisseau afin de faciliter le passage des bœufs. La structure est élaborée sur trois niveaux :



Le train touristique de Guîtres-Tizac de Lapouyade , utilise cette voie maintenant désaffectée.
D’après l’étude du syndicat mixte pour le développement du nord libournais - Recensement du petit patrimoine rural diffus non protégé en nord-libournais - avril 2001

Moulin de Charlot par le bourg de Marcenais
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St-Aubin-de-Branne par Naujan et Postiac
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Juillet
Boucle de Clérac-Simonneau
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Boucle du loup (Léparon / St Michel l’Écluse)
Les étangs de la Double sont en partie artificiels, façonnés au moyen-âge par les moines des abbayes aux alentours. Au début du XVe siècle, le déboisement intensif du massif forestier laisse rapidement les eaux stagnantes envahir les lieux et les maladies, dont le paludisme, confèrent à la forêt une triste réputation. Pour diminuer les points d’eau, la campagne de reboisement en pins maritimes mise en place dès 1880 donnait peu à peu à la Double son aspect actuel.
Les maisons traditionnelles doubleaudes sont bâties de bois, de terre et de pierre, les matériaux disponibles sur place. Les bâtiments à colombage et torchis sont entourés d’une galerie extérieure en bois. ➨ pour en savoir plus....
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La chapelle de Léparon (photos à droite) est située au hameau de Léparon, et c’est l’ancienne église paroissiale St-Pierre et St-Paul. Elle date des XIIe et XIIIe siècle. C’est au XIIIe que le clocher a été édifié. Cette petite chapelle est toujours entourée de son cimetière.
Juin
Génissac
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Néac
Château Siaurac (propriété Guichard) [5]
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Mai
Villegouge
Autour du domaine de Boutinet |
Château Boutinet |

Le Pizou
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Maransin - Bois noir
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Saint-Émilion par Saint-Laurent-des-Combes
Nous passons par Fongaband, Mondotte Bellile, Tauzinat, Peyrelongue, l’église de St Laurent des Combes, Les Carrières, Moulin de Biguey et enfin La Clotte.
Sympathique randonnée nous ayant permis de découvrir une autre partie de ces deux communes avec de belles vues sur la vallée de la Dordogne et la cité St Émilionnaise.
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Sur la photo de droite prise à l’est de St-Émilion, on peut voit notamment de gauche à droite : la Tour du Roi, le clocher de l’église de St- Martin de Mazerat (ancienne paroisse rattachée à St-Émilion), le clocher de l’église monolithe et enfin la collégiale. | |||
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Château Le Prieuré (St-Émilion Grand cru classé) : domaine créé au XVIIème siècle, d’une surface de 6,2 ha. C’est l’un des trois vignobles de la famille d’Olivier Guichard avec le Château Siaurac (Néac-Lalande de Pomerol), et le Château Vray Croix de Gay (Pomerol). Le Château La Croizille (St-Émilion Grand cru) situé sur la commune de St-Laurent des Combes a une surface de 5 ha. Le château Troplong-Mondot est un domaine viticole de 29 ha de vignes situé à Saint-Émilion, Premier grand cru classé B. En 2017, le groupe de réassurance SCOR en devient propriétaire de même que les chambres d’hôtes et le restaurant Les Belles Perdrix. |
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Le château La Grangère (St-Émilion Grand Cru) situé sur St-Christophe des Bardes, a une surface de 6 hectares et produit un vin issu de l’agriculture biologique. Le château Guillemot (St-Émilion Grand Cru) situé sur St-Christophe des Bardes, a une surface de 8,5 hectares. Le château Lassègue (St-Émilion Grand Cru) situé sur St-Hypolite, a une surface de 24 hectares. Il appartient à des californiens. Le château Bellefont-Belcier (St-Émilion Grand Cru) situé sur St-Laurent-des-Combes, a une surface de 20 hectares. Son propriétaire est chinois. Le château de Candale (St-Émilion Grand Cru) situé sur St-Laurent-des-Combes, a une surface de 11 hectares. La famille Vicard, propriétaire, a ouvert un restaurant (l’Atelier de Candale). L’église de Saint-Laurent-des-Combes a une architecture relativement classique à l’extérieur, sa façade présente un mur-clocher pignon.A l’intérieur on trouve un chœur voûté en cul-de-four, et de très jolis fonts baptismaux. Son parvis offre un beau panorama sur la vallée de la Dordogne.
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Le château La Clotte (St-Émilion Grand Cru) situé près des remparts de St-Émilion, a une surface de 4 hectares, constituée de terrasses argilo-calacaires, orientées vers le midi. |
Avril
Grézillac par Guillac et cht Mouchac
Grézillac |
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Château Bonnet - Vignobles André Lurton [6] |
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LES LURTON - Dès 1650, les Récapet, sont meuniers, puis viticulteurs à Saint-Émilion ; ils migrent à Branne et en 1897 achètent le château Bonnet. En 1923 : mariage entre François Lurton et Denise Récapet, qui auront quatre enfants (André, Lucien, Simone et Dominique) puis 24 petits enfants. En 2014 la famille Lurton (éclatée dans des société indépendantes, avec une communication regroupée) totalise 1300 hectares de vignes sur 27 propriétés avec en plus des propriétés en Amérique latine, Australie… et la gestion de domaines comme Cheval Blanc et Eyquem... Au sein de cet ensemble, la société "Les Vignobles André Lurton" est actuellement l’une des entreprises viticoles les plus importantes du Bordelais et compte plus de 600 hectares de vignes, localisés une demi-douzaine d’appellations du Bordelais. Le Château Bonnet, à Grézillac, en est le siège. Son vignoble rouge et blanc s’étend sur près de 300 hectares, en appellations Entre-Deux-Mers, Bordeaux Rouge et Rosé. Les « Vignobles André Lurton », c’est aussi 260 hectares de vignes en graves Pessac-Léognan, appellation créée en 1987 par André Lurton. Le groupe emploie près de 200 personnes en Gironde. |
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Vue sur le coteau du cht Pavie à St-Émilion |
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Château de Mouchac |
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Château de Mouchac |
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Le château de Mouchac occupe l’emplacement d’une ancienne place forte dont une première mention est faite au 12e siècle. Il subit des modifications au XVIIe siècle. Le château a conservé un plan quadrangulaire défensif avec une tour à chaque coin. Il a été acquis en 2010 par les propriétaires de château Figeac. Les batiments sont entourés de divers parcs et jardins ouverts au public sur rendez-vous. Une belle orangerie permet de recevoir séminaires, fêtes familiales, expositions ... Le château de Mouchac est également une propriété viticole de 29 ha qui produit du vin rouge en appellation Bordeaux - Bordeaux Supérieur. |
Maransin par le Grand Jard
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St Christophe des Bardes par Peyblanquet
Vers le hameau de Parsac (église), commune de Montagne |
Vue vers le bourg de Montagne |
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Château de Pressac |
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Château Cantin :a ppellation Grand Cru, sur St Christophe des Bardes, est dans le giron de Crus et Domaines de France (groupe Les Grands Chais de France). La surface du vignoble est de 33 de vignes d’un seul tenant, avec 80% de Merlot sur des sols argilo-calcaires et argilo-siliceux avec de la crasse de fer. | |||
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Autour du bourg de St-Hippolyte |
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Château Ferrand |
Autour du château Laroque |
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Château Ferrand : au XVIIe siècle, Ferrand est une vaste propriété. Le château est édifié au début du XVIIIe siècle, tout comme les grottes creusées comme un monument éternel à la gloire du roi Louis le Grand. Ces dernières sont aménagées par Élie de Bétoulaud, avocat et poète. Les 30 hectares du Château de Ferrand, à St-Hyppolite, ont été classés Grand Cru Classé de Saint-Émilion en septembre 2012. Les propriétaires en sont Pauline Bich et Philippe Chandon-Moët. Château Laroque : une tour du XIIe a été conservée lors de la reconstruction du château au XVIIe dans un style classique. La culture de la vigne interrompue au début du XXe reprend en 1962. Situé à Saint-Christophe des Bardes, le vignoble occupe une surface de 61 ha, dont 30 en Grand Cru Classé. Le portail en fer forgé de la cour du château proviendrait du jubé de la cathédrale de Soissons. |

Néac par Siaurac et Chatain
Départ de l’église, direction le château Siaurac, puis Chatain et Chagneau, incursion dans Montagne (La Veille des Landes) puis retour direct vers Néac-Église via l’Embarré et la Forêt.
Circuit avec un peu de petites routes, mais possibilité de marcher dans les allées de vigne, à éviter cependant en été (peu d’ombrages). Circuit facilement modulable.
L’église de Néac a remplacé l’ancienne église du XIe siècle qui a été rasée. Le nouvel édifice a été construit en 1866 durant la période d’activité du cardinal Donnet. L’église est dédiée à saint Brice, diacre de saint Martin.
Le Vieux Presbytère |
Autour de l’église et du cimetière |
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Les Bailliencourt appartiennent à l’une des plus anciennes familles de l’Artois. Le surnom de « Courcol » (court col) a été donné à l’un des leurs par Philippe-Auguste, roi de France, en 1214, pour fait d’armes au cours de la bataille de Bouvines. La branche libournaise est propriétaire du château Gazin à Pomerol. Le général Moncets acheta à Néac, en 1872, un domaine devenu château Moncets-Roussillon avec une surface plantée en vigne de 20 ha. |
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Cht Siaurac (propriété Guichard) |
De Chaigneau à la Veille des Landes et retour vers Néac |
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Le château Siaurac est propriété de la famille d’Olivier Guichard depuis 1832. Ce dernier fut maire de Néac, député-maire de La Baule, ministre de de Gaule, Pompidou et Giscard d’Estaing. Cette famille possède également le Château Le Prieuré, Saint-Emilion Grand Cru Classé et le Château Vray Croix de Gay en Lalande de Pomerol. Les vignes de Siaurac occupent 46 hectares, le château datant du XIXème siècle est entouré de 15 hectares de parc romantique vallonné avec des arbres centenaires, une orangerie et un bois. |
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Le long du chemin |
Néac au début du XXe siècle |
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Le château Chatain a un domaine de 6 ha de vigne avec un sol argilo-calcaire et appartient à la famille de La Guéronnière. Le château Tournefeuille appartient à la famille Petit ainsi que 3 autres petits vignobles dont un en St Émilion et un en Pomerol. La vigne à Néac occupe une surface de 20 ha à avec également une activité de location (chambres d’hôtes et salles de réception. L’émetteur de Bordeaux-Néac avait été mis en service par les allemands en 1941 pour relayer la radio de Berlin. Lors de leur repli, ils le mirent hors service et l’endommagèrent. Réhabilité, il fonctionna jusqu’en 1970. Aujourd’hui démoli ainsi que ses 2 antennes, le terrain est occupé par une vendeur de machines agricoles, une coopérative d’approvisionnement agricole et le vignoble, château Réal-Caillou, appartenant au lycée agricole de Montagne. |
Mars
Galgon par Boutin-Arnaud
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Beychac et Caillau par Casteret
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Ancien prieuré du Casteret |
Château La France |
Le coq du château "La France" |

Génissac par le bourg
Départ du château de Génissac puis direction le bourg ensuite nous passons par le Bayle, le moulin du Sud sur le ruisseau le Canaudonne, l’Escalade (Tizac de Curton), Bourbon et les Doumens (Moulon), et enfin retour par Taillade et le Brana.
Tracé passant principalement au milieu des vignes sauf dans la vallée du Canaudonne. Pas mal de petites routes peu fréquentées avec possibilité de cheminer dans les allées de vignes : tracé intéressant durant les épisodes pluvieux, à éviter en période chaude, car peu d’ombrages.
Au village du Peryrouley |
Autour de bourg de Génissac |
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En 2016, la commune comptait 1 924 habitants. Dès la préhistoire, Génissac fut occupée : on trouve à certains endroits des gisements de silex constitués d’outils, grattoirs carénés ou traditionnels, raclettes... Génissac possède, également, des sites correspondant à l’âge de bronze moyen. Le port de Génissac, fut jusqu’au XIXème siècle, le seul groupe important d’habitations de la commune. Il conserve des maisons anciennes, mais également quelques monuments médiévaux regroupés autour de la cale du port construite dans la seconde moitié du XIXème siècle. Les vestiges d’une motte féodale, sur les bords de la Dordogne, permettait au seigneur de surveiller la circulation des marchandises sur la rivière, Au port se trouvent également une ancienne maison noble : le « château du Port de Génissac » et la chapelle Saint-Nicolas, autrefois église prieurale, du XIIème siècle. |
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Sur les coteaux on aperçoit le château de Génissac, flanqué de deux dépendances dont l’une date du XIVème siècle. Il possède aussi une chapelle castrale. L’église Saint-Martin date des années 1860, construite durant le ministère "destructeur" du cardinal Donnet, sur le site d’un ancien sanctuaire rasé pour l’occasion !. Elle abrite un retable d’origine anglaise, entouré de statuettes en albâtre, rares. Il représente la résurrection du Christ et date du XIVème-XVème siècle. |
Février
Montagne par St-Georges
St-Georges de Montagne |
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Église romane de St-Georges de Montagne |
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Léo Drouyn, qui la visite en 1861, écrit à son propos : « Cette église est la plus intéressante du département ». L’édifice révèle une grande cohérence tant dans son architecture que dans sa sculpture, entièrement romanes, sans aucun autre élément ajouté au cours du temps. L’église recèle également un autre intérêt car il s’agit d’un des exemples les mieux conservés dans le département de la Gironde, de nef et de transept appartenant à la première période romane au XIème siècle. Elle est classée depuis 1920. | |||
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Le château des Tours |
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Montpon-Ménestérol - Ménesplet
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Cabara
Lors d’une prochaine randonnée à Cabara nous nous déplacerons plutôt vers la Dordogne.
Le village était concentré autour du hameau actuel de Baillard, sur le coteau autour de l’église détruite par un incendie. À cette endroit, subsiste encore le cimetière avec une croix gravée du XVIIe siècle. Les donateurs pour la reconstruction étant plus riches, grâce à la rivière, et plus "généreux" dans la vallée, l’église fut réédifiée, avec l’appui du cardinal Donnet, à la fin du XIXe siècle (1880), au bas du coteau. Ceci fâcha beaucoup la population d’en haut. Une "différence" subsiste encore aujourd’hui entre le coteau et le bas !
Les retombées économiques du port ont bien évidemment disparu au siècle dernier ; il reste, sur le coteau, les vignobles de la zone "Entre-Deux-Mers", qui produisent des vins d’appellation Bordeaux - Bordeaux Supérieur, et qui constituent la principale activité de la commune.
Vue, depuis le les hauteurs, du bourg de Cabara, de la Dordogne, de sa vallée et de St-Émilion au fond sur le coteau.
Vue vers le nord, comme la précédente, depuis les hauteurs de Cabara avec St-Émilion à l’horizon et notamment le château Pavie.. |
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Château de Blagnac |
Cabanne, moulin, 1ères fleurs |
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Le Château de Blagnac, du XVIIe siècle, fut remanié au XIXe siècle. Les seigneurs exerçaient, au moyen âge, leur juridiction sur les paroisses environnantes. Un de ses propriétaires, Aymeric Jaubert, sieur de Barault, fut sénéchal de Bazas, amiral de Guyenne et maire de Bordeaux de 1611 à 1613. Ses propriétaires actuels, hollandais, sont spécialisés dans la location de salles. Le moulin d’Auguste au lieu dit Lescours à Saint-Aubin-de-Branne datant du XVIIIe siècle, il fut entièrement rénové au début du XXIe siècle. |
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Porcherie, poulailler, pigeonnier |
Cht de Labroue - façade sud |
Autour du hameau de Labroue |
Église de St Aubin de Branne |
Autour de Cabara et de Saint-Aubin de Branne, à côté des châteaux et chartreuses, on trouve un habitat rural traditionnel, typique de l’Entre-Deux-Mers. Ce sont les habitats les plus anciens (maisons fortes, coucoutes) et les plus typiques de la Gironde. C’est une région de polyculture. La prospérité du XVIIIème siècle a presque fait disparaître les murs en colombages et torchis. Le type le plus fréquent est une maison bloc à développement linéaire. Il n’y a pas de sous-sol, sous le toit un grenier important est aéré par des oculi en losanges ou ovales. L’habitation se compose de deux pièces : la salle et la chambre. On accède par une grande porte charretière à la grange qui sépare le logis de l’étable. Le chai et le cuvier se trouvent sous le pan arrière du toit du côté du nord. Les maisons témoignent de l’épanouissement du XVIIIème siècle : la porte d’entrée est surmontée d’une imposte moulurée, en plein cintre : la façade est ornée d’une corniche à génoise et d’oculi en losange. À l’intérieur, la terre battue a été remplacée par des « carreaux de Gironde ». Ils portent le nom d’un village du Réolais, on en fabrique aussi en Entre-deux-Mers ; quelques artisans de la région en façonnent encore à la main et les cuisent au bois à l’ancienne. À l’extérieur, la porcherie, le poulailler et le pigeonnier superposés attestent de l’aisance du propriétaire : cette juxtaposition permettait de mettre les pigeons hors d’atteinte des rats. (d’après M. Cognie, extrait de l’habitat rural en Gironde, Maisons paysannes 33, 2011) |
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Église de St Aubin de Branne |
Château l’Heyrisson |
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Vue NE de la vallée de la Dordogne |
Près du bourg de St Aubin, se trouve le château de l’Hérisson ou de L’Heyrisson. il fut construit au XVe siècle et subit des transformations au XVIIe siècle. Il est flanqué d’une tour en forme de pentagone. Il possède un vignoble « fleuron » de la cave de Rauzan. | |||
Addenda | |||
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Le première photo ci-dessus nous montre l’ancien pont suspendu de Branne datant de 1850, et qui était situé à quelques mètres de l’édifice actuel construit en 1911. Nous voyons également le pont métallique dynamité à la fin de la guerre 39-45 lors de la retraite allemande. Il sera reconstruit et élargi. La seconde photo est le recto d’une carte postale, datant du début des années 60, et montrant le centre de vacances « Joie et Plein Air » de Gironde à Viger dans les Hautes Pyrénées. Cette colonie de vacances de la jeunesse rurale du canton de Branne, a hébergé également les colonies de vacances, à la même époque, des jeunes du canton de Guîtres, sous la houlette du curé David et de ses confrères dudit canton. |
Janvier
Saint-Émilion
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photo sélectionnée et publiée ensuite par le journal Sud-Ouest

Les Artigues-de-Lussac par Faise
Le territoire des Artigues-de-Lussac est occupé depuis très longtemps. Une tribu celtique habitait la forêt de Faize. À partir du XIIe siècle, le village commence vraiment à se développer avec la construction de l’abbaye et de son église à Faise. En 1830 les autorités autorisent les habitants voisins des Artigues à construire une nouvelle église, qui sera achevée en 1852. En 1869, le territoire des communes de Lussac et de Montagne est amputé pour former la commune des Artigues-de-Lussac.
La commune des Artigues-de-Lussac, compte aujourd’hui 1098 habitants, appelés les Artiguais-ses
Arrivée à Faise |
Le village de Faise |
L’ancienne abbaye |
Plateau de Cateau (Lussac) |
L’abbaye cistercienne de Faise a été fondée en 1137 par le vicomte Pierre de Castillon ; elle dépendait de celle de Cadouin.
À partir de la fin du Moyen Âge, elle tombe sous le régime de la commende : elle est dirigée par un abbé qui n’est plus un moine, mais une personne extérieure à l’abbaye, et qui en tire le revenu de 4 500 livres en 1764. Les abbés commendataires résident au château La Tour-de-Ségur à Lussac. Parmi ceux-ci, on trouve deux membres de la famille de Montesquieu, son oncle Joseph de Secondat de Montesquieu et Charles Louis de Secondat de Montesquieu. L’abbaye est grandement détruite par les guerres de religion. Une partie des bâtiments est reconstruite, au XVIIe siècle : elle est remaniée avant d’être vendue comme bien national au moment de la Révolution. La toiture et les pierres sont en partie vendues pour construire les bâtiments alentours et il ne reste aucun vestige de l’église primitive dédiée à la Vierge. Ce qui reste du couvent est alors entièrement restauré par son dernier acquéreur, Maurice Druon, qui repose aujourd’hui dans l’ancien chœur de l’abbatiale. |
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De vignes en étangs |
Hameau les Barris |
Entre le bourg et la RD 1089 |
Les Charmettes et l’église |
[1] Eugène Le Roy, né à Hautefort en 1836 et mort à Montignac en 1907, est un écrivain français (auteur de Jacquou le Croquant) républicain, anticlérical, libre-penseur et franc-maçon, maître du roman de terroir (notamment sur le Périgord et la forêt de la Double)
[2] Voir photos ci-dessous et lors de la randonnée de mars 2019
[3] Visite guidée avec Christophe Métreau
[4] Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine de Montguyon
[5] Le passage dans le parc a pu se faire après demande d’autorisation. Tous nos remerciements.
[6] André Lurton est décédé le 16 mai 2019
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ASSOCIATION DE RANDONNÉE
MARCHE ET DÉCOUVERTES
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